lundi 30 juillet 2007

DEFENDRE SES COULEURS, 2

Les maisons sont cassées.

DEFENDRE SES COULEURS


dimanche 29 juillet 2007

L'OFFRANDE COMMANDE, 2


L'OFFRANDE COMMANDE

L'Offrande -mouvement dont la fin est inimaginable- commande, dicte, brûle le temps.
L'Offrande commande.

jeudi 26 juillet 2007

VERTU OU BIEN SENTIMENT ?

J'ai des vertus mais point de sentiments. Ce qui veut dire que je suis en guerre parce qu'en temps de paix les sentiments étouffent les vertus. D'ailleurs les vertus et le sens de la bataille sont l'apanage de la jeunesse. Ce qui me permet de déclarer "Moi je suis jeune. Toi, pas encore."


Dans la cérémonie de l'Etat Second

Dans la Cérémonie de l'Etat Second tout est interrogations. Chaque Complicité est venue chercher une part soupçonnée au début mais difficilement identifiable puisqu'elle est située dans la région extraordinaire d'une existence. La dite région se situe dans le château de l'intégrité de la personne où l'être est masqué.

SAUTER PAR-DESSUS LE VIDE ET ENREGISTRER LA FELICITE

Apporter un élément que les forces vitales n'avaient pas prévu : quelle prétention ? Non il s'agit d'une ambition.
L'ambition m'intéresse parce qu'elle est liée avec l'indispensable "idée de grandeur" et finalement à la dignité.
Je veux être plus qu'un corps et rendre justice !
Je veux que tous ces corps de femmes qui me sont passés entre les mains et ma chair pénétrante deviennent historiques !

SAUTER PAR-DESSUS LE VIDE


LA NOTE IMPORTANTE

Internet pouvant être à la fois la plus grande poubelle des sociétés et la plus belle bibliothéque (où rien n'est vraiment trié), je neutralise tous les commentaires (venant sur mes blogs) d'autant plus qu'ils ont la teneur de rapports d'inspecteur des travaux finis. Pour m'envoyer des phrases rédigées il est préférable de les adresser à mon mail. Je réponds toujours à la pertinence. Denis Protéor, le Jeudi 26 Juillet 2007, Paris.
proteord@yahoo.fr

mercredi 18 juillet 2007

REVENIR A LA JOIE


dimanche 8 juillet 2007

COMPLETOR IN LABRA, 2


REPONSE "COMPLETOR IN LABRA"

"Le travail de Denis Proteor tend surtout à déranger l'ordre des choses pour nous faire voir le réel "et que les dites choses, enfin, deviennent sérieuses". C'est une déclaration de guerre aux certitudes dans le déreglement des silhouettes et des cadrages "et des techniques personnelles" dont Denis Protéor garde le secret.

Il y a d'abord les lieux où Denis Protéor cherche ses images. Des endroits où personne ne va de gaité de coeur : incinérateur d'ordure, hôpital psychiatrique, morgue, "forêt nocturne, souterrain de peuple mendiant, sudio minuscule de fines jeunes filles". Il y a ensuite le choix des cadrages : un caniveau, l'oeil d'un éléphant, le cadavre d'un oiseau la tête plongée dans l'eau. L'oeuvre "completor in labra" de Protéor oscille entre composition et décomposition, "refonte et transfiguration". Car si la mort a été étudiée par l'artiste, la vie en sa gravité- et l'Eros (dans le sens antique, l'essence) même n'est jamais loin...

Cette ambiguité amène le spectateur au véritable travail de vision. Se déshabituer des certitudes rétiniennes d'abord. Désapprendre à reconnaitre un visage, un animal, un objet comme conformes au réel. Les réenvisager comme on sonderait précisement un cadavre "par définition insodable". De-par sa radicalité ce travail photographique est fait pour "traîter" notre vision du réel "que l'on croit à tort acquise". Mais aussi notre rapport intime à "la décomposition invincible créée par le régne des éléments en constante transformation ." (Jacques STERCHI, "La Liberté", samedi 30 avril 2005, Genève).

TROISIEME JOURNEE DES LIENS MORAUX

Troisième journée.
A cette heure l’enregistrement filmique des animaux antérieurs soignés doit dégager aussi les liens moraux entre les images produites et les autres animaux : le soin, l’attention, l’affection, la dette… Soudain sur mon palier deux oiseaux. Pendant qu’à ma liste d’éléments apparue avec l’investigation concernant le traitement du Déchet (et en réalité l’Irréversibilité), s’ajoutent :
L’équarrissage
Le dépouillage
La mise bas
Les boues
Le brasseur de boues
Les pneus
Les « monstres » (encombrants de grandes dimensions)
Les pesticides
Les engrais sans fin
La barrière d’espèce
La fatigue de la terre
L’usure de la germination
Le trophée et le sacrifice
La chasse et la taxidermie
Le vestige et le moulage
L’infection urinaire
Le partage des héritages
La nécrophilie
La dévoration de l’enchantement
La fuite et le Recommencement
La dérive de la perspective
La conservation du paysage similaire
L’empilement et l’autosimilitude

LA JOIE EST DANS LE TRIOMPHE

proteord@yahoo.fr

LE TRIOMPHE EST DANS LA JOIE


vendredi 6 juillet 2007

LE SECRET

J’ai appris le temps. J’ai appris le nombre. Mais l’horloge ni surtout le cadran ne m’ont convaincu dans mon entreprise de description d’un ordonnancement et d’une partie exempte de mécanique. Ils me limiteraient dans le développement de mon sens des niveaux de la réalité.
Ainsi à l’abri de la maladie assez souvent mais pas du danger (en tant que risques partagés et finalement communion d’esprit) avec lequel je compose, je crois toujours à l’ivresse.C’est à une ivresse spéculative, qui m’empêche de jouir obsessionnellement du cercle des habitudes et du cercle des certitudes, que je crois.
Une investigation telle que « La Zone Elastique » et d’autres avant elle désignées par un sigle personnel, « Autochimie », ont créé des marées en moi. J’entretiens ce mouvement qui n’est pas naturel pour un être humain. « Les Espaces Flottants », donc, reprennent déjà le flambeau. Pour cet avant-goût, j’imagine fort bien deux de mes reflets fraternels, l’investigateur et l’étrange monsieur, converser sous l’égide d’un troisième, le mystérieux « je ».
Suit L’ENERGUMENE ET LE GOUT DE LA DELIVRANCE...
L’énergumène auquel je pense (et que je dois être) ne l’est que parce qu’il veut la délivrance. Laquelle ? L’Ordinaire, la Circonstance, la Conséquence donnent une entrée dans le Concret, le lieu où « tout est mort », où n’est pas reconnu aux Morts eux-mêmes leur rôle de gardes-fous. Alors il se trouve dans le même espace (non sur des emplacements identiques) les niveaux de la Réalité.
La Réalité, je la vois comme des niveaux sans hièrarchie qui confèrent un sens au tourment, à l’épouvante et à l’émerveillement. Leur exploration nécessite un certain comportement, pour ma part celui de l’Energumène. Il agit pour rester hors des dépendances (conformisme dans la révolte, choix inclus dans la délégation, primauté de l’appropriation, psychotropes). Il pratique l’ivresse sans chimie externe mais à partir d'un secret… C’est la grande affaire : l’état second atteint par la force de soi, puisé dans les seules profondeurs de son âme… Le guerrier nu.
Expliquer comment moi, Energumène, je pratique l’état second est inutile. Je sais ce que je dois faire, je sais que je compose des sonorités pendant l’élaboration desquelles je suis déjà hors de moi, je sais que je convie des complicités féminines à des cérémonies dansées, charnelles, au Rite du Recommencement, je sais que nous trouvons le dépassement de nous-mêmes, qu’il y a lancer du cri, pénétrations posées comme reconstitution de la chair, morsures, mémoire cachée, et irrégulièrement accélérations et hébétude, je sais que nous enregistrons toute la cérémonie par la vidéo et la photographie, des larmes uniques sur des sourires silencieux, sur des pâleurs, des rougeurs sous lesquelles ont été déssinés des alphabets, des animaux…
Je sais aujourd’hui que l’état second est en fait premier et qu’il existe des souvenirs qui se forment dans l’ivresse et deviennent inintelligibles dans l’immense Ordinaire. Ainsi ai-je goûté à la Délivrance.
DENIS PROTEOR, Octobre 2004.

dimanche 1 juillet 2007

REPONSE PERMANENTE

Je suis dans la position d’un explorateur qui a pour but d’être un homme-système.
Chaque médium (photo, écriture, vidéo, dessin, recherche sonore, etc.) me conduisant à un niveau de la Réalité (je n’ai pas dit du Concret). Je veux déceler par mon comportement et de tels outils les forces et les mouvements. Les idées m’intéressent peu. D’ailleurs je crois que les problèmes existent en nombre limité, les questions en nombre illimité. Il en va des problèmes comme des domaines d’investigation que je choisis en fonction de leur concentration en exactitudes : la Forêt, la Morgue hospitalière, la Clinique vétérinaire, le Site de traitement du Déchet, etc. où s’agitent et croissent des « genres foudroyants » : le Champignon, la Vilaine Folle, le Cadavre, le Monstre, l’Energumène, l’Arbre, le Mendiant,… Un domaine d’investigation a ses forces, ses mouvements, son nombre de questions.
L’homme-système, que je m’efforce d’être, les entrecroise pour écarter les références culturelles et les repères sociaux, pour voir se profiler d’autres orages, pour créer des failles, pour installer des incertitudes. Est pur ce qui incertain. Un homme-système se nourrit de logique interne et constitue ses organes, sa substance.
Mon comportement est au cœur de mon activité. Je reste étrange. Je viens du Vertige. J’apporte donc le Vertige et on ne doit pas me voir venir. J’ai plus de sens que de sentiments. Voici pour une partie de mon intention secréte… Mais, comme on peut le dire du hasard : le hasard est un secret et je suis sûr de mon secret.
Denis Protéor, Janvier 2005

EPOUVANTE AU MUSEE DE LA PHOTOGRAPHIE D'AMSTERDAM (FOAM), MARS 2005

Het duidelijkst komt die dreiging tot uiting in het klapstuk van de tentoonstelling, de wandvullende fotocollega ‘sans titre’ van Denis Proteor.
We zien naakte lichamen, soms in wellustige seksuele poses, dan weer als grijs vlees op een snijtafel. Twee uitgemergelde oude doden, de gezichten verwrongen, doen akelig veel denken aan beelden van de holocaust.
Het ongegeneerd poserende naakte meisje even verderop kijkt niet veel vrolijker. De geboorte van een kalfje wordt gecontrasteerd door een foto van een plastic emmer met de halfvergane overblijfselen van een menselijk gezicht. Proteors werk is weinig subtiel maar mist zijn uitwerking niet.

MARS 2007

Né dans un avion et formé comme un chimiste qui ne croit pas à une chimie externe à la volonté mais à l'exercice d'une puissance personnelle, c'est dans le Mystère que je m'ébats avec le but de compléter mon être avant de refaire le voyage de la pierre.
Je ne considère pas les médiums artistiques comme des techniques mais telles des effluves de l'esprit qui ne sont solidifiées pour des organes imparfaits ayant le devoir de se rapprocher de la grâce même si, pour ce faire, il faut en passer par les leçons d'épouvante.
En ce moment, je loge et opère à Paris mais la géographie des structures ne m'intéressent qu'à la condition de me fournir mes rations de matière vivante. Je crois plutôt que je suis né dans la Forêt et dans des espaces mentaux que j'ai traversés." Denis Protéor, mars 2007

SE DEMASQUER AVEC JOIE

SE DEMASQUER AVEC JOIE